Dernières actualités avec #zone euro


Le Figaro
4 days ago
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La baisse des prélèvements obligatoires depuis 2017 serait responsable de la hausse du déficit public, selon l'OFCE
La suppression de la taxe d'habitation pour les ménages et la baisse des cotisations sociales patronales pour les entreprises sont les principaux facteurs de baisse des prélèvements obligatoires, aux yeux de l'institution. Le creusement du déficit public français depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à la tête de l'État s'explique par la baisse du taux des prélèvements obligatoires, affirme une note de l'OFCE sortie juste avant la présentation des orientations budgétaires par le premier ministre mardi. Les économistes de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) réfutent en parallèle une dérive des dépenses publiques sur la période, dans ce document de travail publié vendredi. La dégradation des finances publiques françaises «n'est pas attribuable à une augmentation plus marquée des dépenses publiques (...), mais plutôt à une diminution significative des recettes publiques», résument-ils. Résultat, l'écart en matière de déficit, et donc d'accroissement de la dette, se creuse depuis 2019 avec nos voisins de la zone euro. La suppression de la taxe d'habitation pour les ménages et la baisse des cotisations sociales patronales pour les entreprises sont les principaux facteurs de baisse des prélèvements obligatoires, selon l'OFCE. Publicité Le plan de redressement des finances publiques attendu Dans ses nouvelles simulations, basées sur le plan budgétaire et structurel à moyen terme (PSMT) transmis en octobre dernier à la Commission européenne et actualisé en avril, le pic de la dette serait atteint en 2029, à 121,7% du PIB. L'OFCE s'attend par ailleurs à ce que le taux de chômage, actuellement à 7,4%, grimpe à 8,1% cette année et à 8,9% en 2026, pour se stabiliser ensuite à 9% en 2027 pour trois ans, avant de décroître en 2030. «L'ajustement nécessaire à long terme pour stabiliser la dette à 110% du PIB est estimé à (...) environ 100 milliards d'euros de 2025», précisent également les économistes. La Cour des comptes estimait début juillet à près de 105 milliards d'euros les efforts nécessaires (économies de dépenses ou recettes supplémentaires) pour ramener le déficit public sous les 3% du PIB en 2029, comme l'ambitionne le gouvernement. Le premier ministre François Bayrou doit dévoiler mardi après-midi son plan de redressement des finances publiques, avec comme objectif de dégager 40 milliards d'euros d'économies dans le budget 2026 qui sera examiné au Parlement à l'automne.


Le Figaro
4 days ago
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Le prix de l'or en 2025 : une tendance haussière qui confirme son rôle d'amortisseur de crise
En franchissant régulièrement de nouveaux sommets, l'une fois a dépassé les 2 800 dollars avant de se stabiliser au-dessus de 2 700 dollars, l'or rappelle en 2025 qu'il reste la valeur refuge par excellence. Comprendre les ressorts de cette hausse et la transformation en atout patrimonial est désormais incontournable pour tout investisseur attentif au cours de l'or. 1. Les moteurs macroéconomiques de la hausse 1.1 Politiques monétaires moins prévisibles La Réserve fédérale temporise ses baisses de taux, la BCE les anticipe : cet écart entretient la variante des devises. Résultat : chaque déclaration de banquier central réveille la demande de métal jaune, valeur qui n'est la dette de personne. 1.2 Déficits publics XXL Aux États-Unis comme en zone euro, la relance climatique et la réindustrialisation creusent les budgets. Les investisseurs institutionnels cherchent alors à « désensibiliser » leurs portefeuilles en transformant la part d'actifs tangibles, l'or en premier lieu. 1.3 Cours de l'or Entre conflits prolongés au Proche-Orient, rivalité sino-américaine et regain de protectionnisme, le risque perçu grimpe. Les banques centrales émergentes achètent, les particuliers aussi : la page cours de l'or de Veracash enregistre des fréquentations record. 2. L'or : simple refuge ou véritable classe d'actifs ? Corrélation modérée à long terme avec les actions : l'or amortit les krachs tout en profitant, parfois, des phases inflationnistes. Liquidité mondiale : négociée 24 h/24 sur plusieurs lieux, elle se convertit instantanément via des solutions numériques telles que Veracash. Offre contrainte : la production minière stagne, les découvertes majeures se raréfient. L'une fois est donc protégée contre la dévaluation que subissent monnaies et obligations. En pratique, le métal jaune est donc bien plus qu'une roue de secours : il constitue le noyau « anti-choc » d'un patrimoine équilibré. 3. Construire sa stratégie patrimoniale 3.1 définir une allocation cible La plupart des conseillers recommandent d'investir entre 5 % et 15 % de son portefeuille financier à l'or physique. Les profils prudents ou déjà très exposés aux actions peuvent viser 20 %. 3.2 Achat or Avec le système GoldSpot de Veracash , il est possible d'acheter dès 1 euro de métal et d'effectuer un prélèvement mensuel. On évite ainsi le piège du « market timing » et on lisse son prix de revient. 3.3 Diversifier pièces et lingots Les pièces (type Vera Valor ou Napoléon) intègrent une première susceptible de surperformer en cas de rareté, tandis que les lingots se négocient plus près du spot. Mixer les deux optimise la liquidité. 3.4 Conserver la mobilité La carte Mastercard Veracash permet de régler ses dépenses quotidiennes en débitant son stock d'or : une souplesse que ne propose pas le coffre-fort traditionnel. 4. L'or reste-t-il attractif après les records ? a) Valeur réelle : corrigé de l'inflation, le pic de 1980 équivaut aujourd'hui à plus de 2 800 dollars ; il n'a donc pas encore été largement dépassé. b) Offre limitée et demande structurelle : outre la joaillerie et l'électronique, le soif d'or des banques centrales émergentes constitue un socle acheteur durable. c) Facteur taux réels : même en remontant, ceux-ci restent historiquement bas ; l'or, actif sans coupon, n'est pas pénalisé. Plutôt que d'attendre une hypothétique réponse, mieux vaut appliquer une discipline : achats programmés, rééquilibrages réguliers et prises de bénéfices partiels pour financer d'autres projets. 5. Scénarios 2025 – 2026 : l'avis des experts Les prévisionnistes convergents vers trois tendances : Scénario Hypothèse principale Objectif 12 mois Central Baisse lente des taux & déficits persistants 2 900 dollars – 3 100 dollars l'once Haussier Recession US + nouvelles tensions géopolitiques > 3 300 dollars l'once Baissier Retour d'une croissance forte et désinflation rapide 2 400 dollars – 2 500 dollars l'once Scénario Hypothèse principale Objectif 12 mois Baisse centrale lente des taux et déficits persistants 2 900 dollars – 3 100 dollars l'once Récession Haussier US + nouvelles tensions géopolitiques > 3 300 dollars l'once Baissier Retour d'une croissance forte et désinflation rapide 2 400 dollars – 2 500 dollars l'once Dans les trois cas, le métal jaune conserverait donc une valorisation supérieure à la moyenne décennale, validant son rôle d'assurance patrimoniale. 6. Cours or historique Graphiques interactifs : la page prix historique de l'or propose des courbes sur 20 ans avec export PDF. Application mobile : alerte de seuil, vente en grammes et conversion instantanée. Blog d'analyses : mise à jour hebdomadaire sur Veracash, croisant macro, géopolitique et données techniques. Le mot de la fin Qu'il s'agisse d'amortir les chocs boursiers, de diversifier un portefeuille déjà bien valorisé ou d'épargner hors circuit bancaire classique, l'or confirme en 2025 sa fonction de « pare-secousses ». La tendance haussière devrait se poursuivre tant que les fondamentaux, les politiques monétaires hésitantes, les déficits creusés et le climat géopolitique tendu, resteront en place. Pour l'investisseur particulier, l'enjeu n'est plus de prédire chaque variation mais de mettre en œuvre en toute sécurité une méthode : allocation cible, acquisitions régulières, stockage et liquidité immédiate quand le besoin se présente. Des objectifs précisément remplis par l'écosystème Veracash, qui associe à 100 % physique, sécurité ISO 9001 et carte de débit adossée à votre réserve de métal jaune. En d'autres termes, suivez le cours de l'or n'a jamais été aussi simple… et aussi pertinent pour préparer l'avenir en toute sérénité.


Le Figaro
4 days ago
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Ramener la dette française à 110 % du PIB exigerait un effort de 110 milliards d'euros
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Selon l'OFCE, un tel ajustement budgétaire s'assortirait d'une hausse du taux de chômage à 9 %. L'organisme indépendant suggère un effort plus « doux » de 80 milliards d'euros pour préserver la dynamique économique. Avec son endettement record de 3 345 milliards d'euros (114 % du PIB) et son déficit de 168 milliards en 2024 (5,8 % du PIB), la France fait figure de mauvais élève au sein de la zone euro. Mais le gouvernement a promis à Bruxelles qu'il ne resterait pas les bras croisés. Présentant son plan budgétaire structurel à moyen terme (PSMT) à l'automne 2024, la France s'est fixée comme objectif de redescendre à 3 % à horizon 2029. Une trajectoire qui se traduira par un pic d'endettement à 121 % du PIB en 2029 et qui ne sera pas sans conséquence sur la dynamique économique du pays. Le gouvernement se retrousse les manches, alors que la période redoutée de l'examen du budget approche. François Bayrou doit dévoiler mardi aux Français son plan de redressement des finances publiques, censé permettre de ramener le déficit à 4,6 % du PIB l'année prochaine. Pour cela, l'exécutif a déjà annoncé vouloir réaliser 40 milliards d'euros d'économies en 2026. L'ambition finale étant de revenir dans les clous européens …


Le Figaro
5 days ago
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BCE : pas de nouvelle baisse des taux en vue, relève Isabel Schnabel, membre du directoire
Il n'y a pour l'heure «aucun signe» justifiant une nouvelle baisse des taux directeurs par la Banque Centrale Européenne, a déclaré vendredi une membre influente de l'institution dans une interview publiée par Econostream Media. «Il n'y aurait lieu d'envisager une nouvelle baisse des taux que si nous constations des signes d'un écart important de l'inflation par rapport à notre objectif à moyen terme. Et pour le moment, je ne vois aucun signe en ce sens», a déclaré Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, dont la voix est très écoutée sur les marchés. La faible hausse des prix de l'énergie «sera probablement temporaire» et la crainte qu'un euro fort face au dollar exerce une pression baissière sur l'inflation est «exagérée», explique-t-elle. Par ailleurs, «la résilience de l'économie» malgré un grand climat d'incertitude et «un marché du travail solide» confortent selon elle le scénario d'une pause dans l'assouplissement monétaire. La plupart des observateurs attendent de fait une pause lors de la prochaine réunion de politique monétaire de la BCE le 24 juillet, avant la coupure estivale. Publicité Des risques «plus équilibrés» Depuis juin 2024, la BCE a pu inverser son cycle de resserrement monétaire entamé deux ans plus tôt pour contrer la flambée des prix. Le taux de dépôt, passé d'un record de 4,0% à 2,0%, n'est désormais plus considéré comme pénalisant pour l'économie. Si la BCE n'a pas officiellement crié victoire dans sa lutte pour stabiliser les prix, sa communication laisse toujours plus entrevoir une confiance accrue. «Les risques pour les perspectives de croissance en zone euro sont désormais plus équilibrés», déclare Isabel Schnabel. Mais elle lance aussi un avertissement : «une économie mondiale plus fragmentée et un important soutien budgétaire», comme cela se voit en Allemagne, «constituent des risques haussiers pour l'inflation à moyen terme». Par voie de conséquence, «dans la situation actuelle, une nouvelle baisse des taux ne serait pas appropriée», répète-t-elle. Ces déclarations interviennent après que la présidente de la BCE, Christine Lagarde, a déjà jugé en juin qu'«au niveau actuel des taux d'intérêt», la BCE arrive «à la fin d'un cycle de politique monétaire qui répondait à des chocs cumulés, dont le Covid-19, la guerre en Ukraine et la crise énergétique», qui avaient fait s'envoler les prix. Elle ajoutait que la BCE est désormais en «bonne position» pour affronter «les incertitudes» économiques liées notamment aux droits de douane, selon un discours repris depuis par les ténors de l'institution.